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Excitation
Joie immense
Un peu d’humour
Qu’arrive t-il
Bizarre jalousie
Gênée
Puis
C’était brûlant
Attirée
Très étrange
INTERDIT
La main tendue
Il est venu
Les yeux fermés
Respirer fort
Tout contre
Enlacée
Embrassée
Sur le vert étendus
Pour revivre.
Pas bien
Il ne faut pas
Et puis alors,
L’envie de la vie
S’en est suivie
Son sourire
Devant les yeux
Des baisers
Peau caressée.
Veiller très tard
Éloignée, revenue
Téléphoner, encore
Se regarder
Se sont rapprochés
Comme reliés
Des sentiments
Avoués vraiment
Des mots
Conquis
Aveuglément?
Quelle douleur
Malheureux
Plus de place
Tristesse absolue.
Ne veut pas
Abandonne
Ne comprend pas,
Frigorifiée
Recroquevillée
Poussée
Elle s’en va.
* * *
Saura t-il
Aura-t-il l'envie de croire
Osera t-il regarder devant
Arrivera t-il à laisser ce qu’il était
Aura-t-il le cran de suivre
Une autre voie, une autre vie…
Saura t-il aller à l’essentiel
Et vivre son intuition
Se déployer comme tel
Vers l’inconnu sans hésitation
Aller voir plus loin, et se faire la belle
Il se dit capable
Il fanfaronne fièrement
Il recule chaque fois son pas
En une telle facilité d’antan
Serait-t-il celui qui craint et se cache?
Et la confiance qu’en fait-il
Pour garder ce silence déroutant;
Brusquement couper le fil
Sur ces mois de rapprochement,
Et la distance, ça fait vomir la bile
C'est méchant
Veut-il réellement sortir de sa routine
Qu’en est-il de ses sentiments
Voudra t-il s'extraire de l’attraction du film
Pour venir régénérer son souffle lent
Saura t-il voir, et croire, oui saura t-il ?
Si ton cœur sait n’attend pas
Allonge le pas
Risque le choix
Le bonheur sera là pour toi.
* * *
La petite appâtée
Une fois appâtée, la petite accrochée au bouchon dérivait
Dans le sombre silence de l’immensité elle suffoquait
Immergée, insidieusement reliée par ce fil d’une solidité extrême
Si éloignée de celui qui la retenait tout au bout du tandem.
Pas de communication pas d’impulsion, le néant imposé
Une souffrance bien au-delà de l’imaginable imaginée
Fallait-il espérer, fallait-il s’extirper
La petite sous emprise ne savait comment respirer
De patience en cadence elle est restée éveillée
Toutes ses forces incroyablement concentrées
Fallait-il attendre, fallait-il continuer
Est-ce l’espoir d’une forme de liberté
Ou alors les grilles d’une prison si durement cadenassée ?
La petite appâtée s’affaiblit tellement parfois
Elle est prête à arrêter son choix
C’est trop dur c’est l’effroi
Elle a très mal, et beaucoup trop froid
De l'avant quoiqu'il en coûte
Se préserver et continuer la route
Puis naviguer grandie, en avant toute !
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A venir